dimanche 22 novembre 2009

Vive le skate



S'il y a bien une chose dont les snowboarders sont jaloux, c'est le skate, ça tout le monde le sait. La preuve, ils sont très fiers d'afficher le fait d'en faire et on voit que ça dans les séquences lifestyle. Bref, c'était juste une intro pour parler des Berrics, du skate et de la comparaison face au snow, avec cet article écrit ya des mois.

Déjà, c'est fou les Berrics, comme ça a évolué de quelques vidéos sur les mecs de passage dans le park à des concours de crew nationaux, de batailles avec des dizaines de milliers de dollars en prix et compagnie. Puis pourquoi y a pas de site équivalent aux Berrics pour le snow ?

D'accord, c'est compliqué un snowpark privé, mais un site qui fédèrerait les branleurs avec plein de fric à gagner pour les gens qui travaillent leurs rotas avant les compéts, plein de daily updates pour tous les amateurs de snow porn, une boutique remplie d'articles fun et rigolos qui font avancer le snowboard. Bref, un site actif, qui crée du contenu plutôt que de bêtement diffuser ce que font les marques, les prods, les crews.
Je propose l'idée comme ça, hein, je veux surtout pas en faire parti, mais bon, c'est bien un truc qui manque dans le snow. Même TWSnow fait moins que TWSkate, alors qu'ils doivent être tout aussi gros (j'ai pas vérifié).
C'est marrant comme le snowboard, même en brassant des millions n'arrive pas à trouver de trucs fédérateurs et tout le monde se tire dans les pattes. On a les marques d'un coté, les médias qui jouent les lèches-boules pour les budgets pub, les riders pareil pour survivre, les prods et les photographes qui veulent leurs parts du gateau dans ce mic-mac de pub et à l'autre bout de la chaine, le petit consommateur final qui achète ce qui est dispo, pas cher et joli, parce qu'il y bite rien à tout ce bordel, et ce qu'il aime bien c'est voir les pubs DC dans son snowsurf. Désespérant tout ce bordel.

Le truc bien avec les Berrics c'est qu'il s'agit pas de filmer juste son petit microcosme, c'est pas juste "les potes des potes", ça ratisse large, ça tape dans les mecs d'un peu partout, la vaste scène des pros cainris qui font du street. Et même, avec leurs nouvelles idées, il y a une sorte d'exposition des petits skaters inconnus, et finalement c'est ça le truc, donner la chance aux "petits" de venir s'exprimer, pour montrer que le skate ça peut être fun même quand tu débutes.
Je sais pas si vous avez déjà vu un truc comme ça en snow ? La médiatisation se fait uniquement dans le petit cercle des "pros" (au sens large, ceux qui passent le backflip inclus), et finalement on imagine que vendre du rêve aux gens avec des mecs qui font soit des swback12 sur une table gelée soit des couloirs à 60° de 1m de large, ça marchera et ça fera vendre des planches. Peut être que ça marche, mais est-ce que le gentil gamin qui débute et qui galère va pas se dire "ok c'est beau, mais c'est mieux devant ma xbox, j'y arriverais jamais".
Le skate est ici encore l'exemple, à trop vouloir rendre le snowboard core et underground on l'enferme et chaque nouvelle génération est de moins en moins importante. Le skate se soucie moins de ça, parce qu'il a un coté plus attractif, plus public. Alors ouais ok, Ryan Sheckler est un suceur de bites et Shaun White prend le même chemin, mais il faut faire des concessions si vous voulez pas vous retrouvez un jour tout seul avec votre board sur le park et 50 gamins qui font la toupie avec des skis aux pieds.

PS : On est dimanche, et il n'y aura plus de dimanche facheune ni pinpin, parce que ça nous saoule et qu'on a fait le tour du sujet. Ca reviendra peut être ponctuellement, ou pas. Au niveau des autres news, on a "embauchés" 2 nouveaux rédacteurs, on sait pas qui c'est mais ils ont l'air cons et désagréables, parfaits pour The Snowboard Journal. A bientôt les connards.

En cadeau, une vidéo coup de coeur pour accompagner ces mots.

1 commentaire:

  1. pourquoi pas parler de snowboard sur route, quand vous avez rien à dire?

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