5minutesaperdre

Et ouais, de la battle de commentaires encore plus cons que ceux de fluofun c'est possible. C'est sur 10minutesaperdre, et mine de rien il faut vraiment avoir du temps à perdre pour écrire ces commentaires pourris. J'ai jamais pu blairer les débiles qui se faisait chier pour mettre des commentaires sur ce site. Alors quand ça parle de snowboard, ça fait un sacré cocktail et on touche le fond.

Morceaux choisis :

-"hihi, on a mieux en Suisse, vous skiez sur du plat, désolé pour vous les français <3"

Alors que c'est à Laax, putain de connard de suisse de merde.

Les défenseurs centraux :

-"C’est vous qui Shucksez … Le Snowboard est le meilleur sport qui existe !!"

Mais putain c'est vrai, le snowboard c'est trop le délire, arrêtez de critiquer tout le temps, c'est trop kikoo le snowboard!

-"On s’en fout du niveau, l’important c’est de se marrer entre potes nan ?"

Ah mais oui c'est vrai, on avait OUBLIÉ que c'était trop marrant le snowboard. Putain, merci infiniment.

Et enfin le meilleur pour la fin :

"bande de petits PDs, même moi en handisport je fait des freeride plus impressionnants que ces 3 tapettes parisiennes snowboardeuses"

Le type qui s'est cru drôle en mettant handicapé, pd et parisien dans la même phrase. C'est pas parce que tu balancent 3 sujets polémiques qui marchent bien que c'est marrant, cul-de-jatte.

Et on a du se gourer en disant que Agoride c'était un site où plus personne n'allait. En fait si, il y a encore les mecs de 10minutesaperdre. Ils étaient 2 dans le monde.

The Snowboard Journal Awards 2010

The putain de TSJ Awards !

Hé ouais, comme c'est grave cool de faire des awards et que tout le monde en fait, bah on en fait aussi. En plus on est vachement plus dans le symbolique, on fait ça à la fin de l'année, entre Noël et le 31 décembre, c'est un peu le bilan de cette année 2010. Par contre, pas de votes du public, pas de jurys triés sur le volet, pas de sélection par Aimé Jacquet. Non, rien de tout ça, juste des awards pas du tout objectifs et sûrement bidons. Mais bon, ils sont au moins aussi bidons que les autres, sauf qu'on l'assume.

Alors attention il y en a plein (mais alors vraiment plein) et ils sont classés plus ou moins dans le désordre. Ca vous oblige à tous les lire et du coup ça nous arrange bien.

Bon et attention, gagner un award ici n'est pas forcément bon signe. C'est comme gagner dans un sprint paralympique, au final tout le monde reste handicapé...

Catégorie du meilleur film français : Bon Voyage. Et ouais, c'est un titre en français donc ça compte, on a longtemps hésité entre Homies et Ero One, et finalement on s'est dit que videograss pour un seulement 2ème film ils avaient assurés.

Catégorie du meilleur film français pour de vrai : Voilà

Catégorie de la meilleure part de jib française : Chris Cunningham

Catégorie du mec qui aura fait le plus de montages avec les mêmes images low-end : Golden

Catégorie du site de snowboard que personne n'aime mais que tout le monde est obligé de supporter parce que c'est le numéro un : Fluofun

Catégorie du type qu'on connait pas mais comme ils nous a classés en numéro 9 de sa liste des influenceurs de l'année on s'est dit qu'on allait bien lui filer un award et le remercier alors on pourrait dire que c'est un award d'honneur mais son blog est cool quand même, même s'il le met jamais à jour : Le gars de Encorehorssujet.

Catégorie du nom de catégorie de award le plus long : Award juste au dessus.

Catégorie du site internet qui était trash et méchant au début et qui maintenant fait de la merde et ressemble à un site d'ado mal dans sa peau : The Snowboard Journal (il fallait bien qu'on se file un award quand même.)

Catégorie du site internet le plus moche : Snowsurf.com

Catégorie du site internet que tout le monde a oublié mais qui existe encore en fait : Agoride.

Catégorie du magazine qui est nouveau mais qu'en fait on dirait exactement la même chose que ce que faisait un autre magazine pendant 6 ans avant : Act Snowboarding

Catégorie du magazine européen le plus relou à lire d'après les critères objectifs de reloutitude : Onboard

Catégorie du magazine qui était un fanzine avant et qui s'est vachement amélioré mais en même temps vous allez me dire qu'en partant d'un fanzine c'est pas dur non plus : Desillusion

Catégorie du magazine qui même s'il a un nom de drogue ne risque pas de nous rendre addictif en ne faisant qu'un seul numéro par an : Opium 

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux qu'Anna Wintour : Julien Mounier

Catégorie du journaliste qui a la même coupe que Whitney Houston : Denis Bertrand

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux que La Boule de Fort Boyard : Vianney Tisseau

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux que les types sur le parking du Carrefour Market de Bourgoin Jallieu le dimanche aprèm pour faire les concours de voitures : PJ Rueda

Catégorie du suisse le plus raciste : Impossible de les départager, donc ils sont tous gagnants.

Catégorie du meilleur snowboarder marocain : Pierre Rué, qui gagne haut les mains.

Catégorie du pays européen le plus relou et ça vous pouvez pas dire non : l'Italie

Catégorie du projet qui va mourir dans un an comme tous les projets de fédé en France : MySnowboarding

Catégorie du meilleur event pour les gens qui y sont invités : l'Intercrew

Catégorie du meilleur event pour les gens qui n'y sont pas invités : Le Rock On Snowboard Tour

Catégorie du meilleur rider français de contests : aucune idée

Catégorie de la meilleure rideuse franco-suisse-ou-encore-autre-chose : Anne-Flore Marxer

Catégorie de la petite jeune qui a fait une sacrée gonzo-tape pour se lancer dans le game : Anne-Sophie Lochon

Catégorie du prénom féminin qui fait gagner des awards : les prénoms composés en Anne

Catégorie du petit jeune qu'on connaissait pas et que d'un coup on parle plus que de lui : Enzo Nilo

Catégorie du petit jeune qu'on connaissait pas et que d'un coup on va peut être parler à mort de lui parce qu'il ne ride pas comme une chêvre : Marc-André Séguin

Catégorie de la marque qui vend pas beaucoup de planches en France alors que c'est dope et qu'ils sont français : Salomon

Catégorie de la région de France la plus relou : le Sud-Ouest

Catégorie de la station qui fait tout pour faire connaitre son super park mais que y a jamais personne qui va y aller parce que c'est trop loin et que merde, ça fait long la route : Vars

Catégorie de la station que même les locaux qui sont trop à donfs commencent à dire que c'est de la merde : Les 7 Laux

Catégorie de la station de grosses enflures désagréables : Les 2 Alpes

Catégorie des shapers de park qui fument le plus de joints et qui en branlent pas une : La Clusaz

Catégorie de la station qui shape super mal son park mais que malgré tout il est super fun : Val Thorens

Catégorie de la station cool en automne mais qu'ils sont trop cons pour pas faire un bon park alors qu'ils pourraient piquer 60% des clients des 2 Alpes : Tignes

Catégorie de la station qui pourrait faire un carton avec un bon park mais qui peut pas vraiment se permettre non plus : Le Semnoz

Et pour finir, la catégorie "bonus" du rider international de frigo avec le style le plus pourri : Bonus Leontev

Et voilà, c'était les Awards 2010. Congratulations à tout le monde, bonne soirée et à l'année prochaine pour des awards encore plus cons.

Bouffons nous le cul, on verra plus tard pour le reste

« Nique la consommation, elle nous bouffe ». C’est beau comme un camping-car tout neuf ça ; le truc, c’est qu’on le lit souvent dans les commentaires des sites oh combien professionnels de snowboard. Mais alors, le snowboard, le sport, ce mode de vie, ce « nous » existe-parce que si cette activité extras-scolaire existe, c’est bien parce qu’il existe une communauté-, la consommation à bien quelque chose à voir là-dedans, non ?

Du coup, merde alors. Le snowboard a bien créé une contre-culture même si celle-ci disparait peu à peu. Mais c’est quand meme la base : le snowboard, cet outil de loisir, a bien élargi l’impact qu’il a sur ses petites gens ; et oui, c’est ça aussi l’histoire : on part d’un petit sport d’attardé mentaux, et ça finit en contre culture. Et dans tout ce joyeux bordel que j’essaye de définir, il y a bien le pauvre type qui pratique ; je parle bien de celui qui pratique le plus souvent possible, qui reste en vie pour pouvoir continuer à rider, qui a décidé de tout faire pour arriver à continuer à rider ; cet homme (ou femme, mais vous m’excuserez de la langue française, j’y suis pour rien) qui c’est alors ? A mon humble avis, ce mec c’est celui qui pense snowboard : qui en plus de la passion qui l’anime (c’est beau ça comme expression, je la garde), voit la vie à travers le prisme du snowboard. C’est donc pas seulement un bonhomme qui pense pour le snowboard, mais aussi par le snowboard ; et c’est là, maintenant, à cet instant précis, que le bas blesse –comme toujours, c’est le bas qui emmerde, les pauvres quoi- : le vrai snowboarder, s’il pense à travers un prisme snowboardistique, mais putain, comment il fait pour penser correctement ? Beh oui, il est gentil le petit homme qui pratique et tout et tout, mais que pensez du fait que ce fameux prisme (ce mot me plait, oh oui, il me plait !) ait en partie été crée par l’industrie ?

Fait chier, moi qui pensait être libre, qui pensait librement, qui pouvait se déplacer comme bon me semble. Tout à coup, PAF, je prend conscience en réfléchissant (enfin, je n’aurais pas cette prétention, je pensais plus fort que d’habitude, voilà tout) que mon hobby favori, celui qui m’oblige à faire des choix tout de même assez décisif pour le reste de ma vie, n’est rien d’autre qu’une autre sphère de la société, et que la manière de le voir -et par la suite, de voir le reste du monde (au moins)- est un truc crée par l’industrie du snowboard. Putain fais chier ! Même si les premiers (les pionniers comme on aime à les appeler dans les milieux qui se croient bien supérieurs) ont crée de par leur style de vie un idéal snowboardesque, l’image qu’on a d’eux, elle, est bien passée par d’autres types qui font le snowboard : les magazines, et dans notre cas ici présent, les vidéos. Ce qui est splendide dans tous ça, c’est que le snowboard fonctionne comme toute industrie, sauf que c’est pire, parce que les gens se connaissent tous, et si un d’entre eux talkshit sur un autre, il est très mal vu et peut recevoir pleins de mails d’insulte toussa toussa. Mais alors, putain, y a pas d’indépendance ? Et bien non ma p’tite dame, j’ai bien peur que non. D’ailleurs, si vous me croyez pas, lisez des tests, vous verrez bien que rien n’est jamais « pourri » etc. mais que les testeurs sont bien obligés de passer de la crème dans le dos des pauvres marques de snowboard.

Allez ça va, pleurez pas, vous le saviez déjà. Et puis de toute façon, vous voulez faire quoi, la grève ? Ca risque de ne pas fonctionner –déjà que ça fonctionne pas quand on est des millions dans les rues. Tout fonctionne comme ça, l’ensemble du genre humain se butte toute la journée pour avoir plus de tune. Et comme le snowboard est bien une industrie, donc un lieu donné ou l’on fait de l’argent, il fonctionne comme le reste : et comme les 30 glorieuses sont bien finies et les rêves qui les accompagnaient se sont envolés, le snowboarder de l’industrie bouffe son pote pour en avoir un peu plus ; quoi que. Il bouffe son pote pour en avoir moins, mais au moins, il fait partie du milieu. Et là, si vous me croyez pas, demandez à un « pro-rider » le budget qu’il a pour l’année : s’il est si bas, c’est bien parce que d’autres ont tout fais pour devenir pro contre 5 tee-shirts, 10 stickers, 2 boards, et 500 euros pour la saison. Alors que d’autres font des millions-pas parce qu’ils rident mieux, mais parce que ce qu’ils se vendent mieux.

Qu’est-ce qu’on doit faire du coup ? Parce que putain, tout est pareil au final : le snowboarder consomme comme tout le monde, il est influencé par les médias comme tout le monde, et en plus, il fonctionne exactement comme n’importe quel autre Homo Sapiens Sapiens. Mais est-ce que ça c’est si important ? La liberté dont on est quand même tributaire nous offre de grands moments de bonheur ; elle va bien au-delà du besoin que l’industrie crée : réfléchi à la dernière fois ou tu t’es fais plaisir dans un pire champ de pow, ou la dernière fois que t’as plaqué un trick nouveau ; ce bonheur est bien réel, et il n’est en aucun cas le produit de la vente de son âme contre la liberté. C’est un instant de bonheur dont on a besoin pour vivre : et là ou c’est différent, c’est que ce n’est en rien l’accumulation de possession qui offre ce sentiment, mais bien un instant de vie due à une sensation pure (sans forcément boire des produits laitiers).

Voilà, j’ai finis. Ah non, il reste un truc dont je voulais parler : les mes mecs qui taillent les kids qui font tout pour ressembler à leurs idoles. Ces types, les réac’ du snowboard, sont franchement cons, et comme les réac’, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ben oui, l’homme évolue, et quand il est enfant, il a besoin, pour bien grandir, de s’identifier à quelqu’un d’autre que son père ou sa mère qui sont devenus les personnes qu’il ne croit plus en aucun cas (aaaah, l’adolescence, c’est beau non ?). Alors les bons hommes qui passent dans les tapes sont des choix idéaux ! Et même si on peut assimiler ça à du bourrage de crâne consumériste, ils s’identifient à l’image d’un homme, qu’il donne lui-même ; et non pas à une simple image transmise. Sans oublier qu’ils s’en inspirent en s’identifiant, et ne sont pas des copiés-collés.

Ah oui, si vous n’êtes pas d’accord c’est tant mieux : si tout le monde pensait pareil, on se ferait chier.

Monte dans le Van

En route pour un petit tour d'une saison.

De toute façon peu importe ce que je peux écrire, que ce soit chiant, incompréhensible ou non, me dite pas que vous vous faites chier à lire ce qui est écrit, quand y a une tape.

Alors voilà une tape fun, et pas trop longue : au moins, si vous trouvez ça chiant, c'est court.

Bref, une vidéo cool, ou pour une fois, on est pas bombardé de logo de marques : on passe un peu moins pour des boufons (ce qui est rare en tape gratuite).

Elle est quand meme moins bien que celle de l'an passé.

Vars Park

J'aurai pu faire un titre accrocheur, du genre grand journal, style Le Dauphiné, avec un "Quand Vars rencontre Northstar", mais non, rien à foutre, c'est pas du journalisme ici, c'est juste de la news, quand on a le temps et l'envie.
Et ce soir c'est un de ces soirs ou j'ai envie d'écrire un poil, non pas pour vous informer, mais pour vous faire regretter de vivre dans vos villes à la con, alors que, personnellement je vis à Vars depuis l'an passé et ce n'est pas pour rien.
Avo, on lui chie dessus avec son park en bois et ses riders en Phatte.
Vars c'est juste l'endroit ou il faut être cette année, et rien que ses, pas 2, pas 3, ni 4, mais 5 parks, elle fout la pression à toute la France et je serais même assez prétentieux d'aller jusqu'à l'Europe entière.
Dans la suite de l'article vous verrez 3% des parks de cet hiver. J'ai eu la chance de ridez sur LA piste de Vars 2 jours avant l'ouverture, passé en VIP, pris les cabines, ridé, joui.
Une petite liste des noms des parks :
Park de l'Eyssina : 5 tables noires, 5 rouges, des bleus, des vertes, un Bigair
Alpha Park : Une dixaine de boxs sur le thème des Lettres.
Totem Park : Wood and Stone park, des modules bien vénères avec une glisse à faire palir Katsumi
Park des Escondus : 16/17 modules bien Shred à la suite
Park des Ecrins : 2x10 modules engagés, voir les photos.
Le budget placé dans le park est juste fou, au revoir Les deux alpes et Avo meilleurs parks de France. Vars est en place.
Le seul gros soucis avec cette station, c'est qu'elle est placé non loin de la deuxième plus grande ville moisie de France : Marseille. Point faible, on le reconnait.
Bon, retournez organiser votre session aux 7 laux, votre semaine de pinpin en février aux 2 Alpes.

Pot shake & Pack Variété

En direct de Bear Mountain, où Johnny Lazz et le copain de Johnny Lazz nous gratifient d'un spot cheak de toute beauté, avec tous les tricks de Johnny Lazz qui vont être à la mode cet hiver grâce à Johnny Lazz. Sur la fin vous pourrez même voir Johnny Lazz en train de filmer un type sur un rail long de cent pieds.

Pour le reste une vidéo entière again avec surement pleins de bangers et de noms de riders connus. D'Heikki Sorsa à Many More ça a l'air chuper ! Je sais pas si Johnny Lazz a une part dans tout sa mais Johnny Lazz c'est vraiment l'avenir du snowboard américain... Alors, mangez Johnny Lazz, buvez Johnny Lazz, vivez Johnny Lazz, ridez Johnny Lazz...

[Video entière] KBRproduction - Homework

Ca plâtre partout sur l'Est de la France, donc soit vous êtes en train de rider, soit vous êtes rester à la maison parce que le bus scolaire vous a pas prit ce matin. Donc pour éviter de surcharger les sites de boulards aujourd'hui, voilà une vidéo de petits Finlandais qui ont fait correctement leur devoirs.
Très street avec un banger de fin magnifique.
Je citerai aucun des riders car c'est le genre de pays ou on jette les lettres du scrabble sur la table, et on en prend au hasard pour créer un nom et prénom.

Street shit in bear

On a pas l'habitude de voir du street à Big Bear Lake, on connait surtout la station pour son park, ses putes et Christophe Bradchaud.
Le Johnny Lazz qui se tape l'incruste dans tout les edits depuis cet été a shreddé Bear Montain avec ses copains. C'est fun et c'est skate.

Mammouth store

J'ai pas envi d'écrire, faites pas chier. Regardez, trashez, jizzez.

L'Espagnol s'en retourne dans sa petite tombe de traitre

NDLR : Comme j'ai vraiment rien pigé à son texte mais que la vidéo vaut le coup, je mets des corrections partout. Le titre est une référence à un film avec Russel Crowe.

Le rédac' chef n'est pas content lui non plus, et il faut dire qu'il fait assez peur. NDLR : le rédac chef il t'emmerde.

Je vous fais fi de sa description physique, mais c'est un mec dangereux; un peu comme dans cette vidéo de gangster sauce Ali-G ou les mecs sont sérieux, ne rigolent pas, et ont vraiment l'air super dangereux. En plus de ça, ils roulent en grosses cylindrées pour bien montrer à leurs papas qu'ils n'ont pas été socialement déclassés et que le Snowboard, c'est quand même une manière de faire de la "easy money".

Pour ce qui est de la critique de la vidéo, reportez-vous au guide du parfait snowboarder, en première page d'Act Snowboarding. NDLR: l'attaque gratuite c'est cool, mais là on sait même pas trop si t'attaques ou pas

On notera quand même la volonté de ces jeunes gladiateurs de se démarquer des bons vieux esclaves romains: a l'époque, il n'y avait pas de crack, et pas de colorant pour les cheveux.

De toute façon, ça commençais à me faire chier de parler de cette tape à 10 tricks par part de 5min. Je baisse donc le pouce, mise à mort. En espérant qu'ils renaîtront de la poussière du Colisée, en mieux. NDLR : là j'ai laché, franchement. T'as de la chance que la vidéo arrive enfin, sinon je pense que tous les lecteurs pigerait rien du tout...

Ah et aussi, comme c'est ce génial lecteur megavideo, c'est impossible de regarder la vidéo et le dernier épisode de Gossip Girl sans atteindre les 72 min.

Mon petit jardin secret

Dans la série "Salut j'ai un park privé" on continue, et en voilà un autre avec pleins de petits connus, comme, Justin Bonnet et d'autres qui font parti du Variety Pack. Comme on sait que vous aimeriez bien connaître le jardin secret de votre meilleur pote, mater moi celui là. Mais hey, no homo hein. Même si vous seriez pas contre un petit Pole Jam dans le nus'.

Samedis à l'envers

Hé les gas j'ai une super idée pour ce weekend ! On va faire la ride à l'envers ça va être tellement cool hé ! (Kooley pour ceux qui suivent pas...)
Bon du coup Jon est obligé de faire le mec pas 100% safe histoire de pas se faire enfler le menton ou pire encore se faire enrôler dans une secte mormone... D'ailleurs si vous avez trouver Jean-Pierre un peu borderline, n'oubliez pas que cultiver un style non-mainstream c'est la clef de la réussite. Et je dis ça en ayant tourné Seth fois ma langue dans la bouche. À vous les studios.

Jetez-les dehors !

Continuons dans la lignée des vidéos d'Amérique pas chères avec Dump em Out.

Les spots sont connus comme l'enfer, les tricks souvent bien sketchy (ce qui fait le charme) et les bangers bien pivotés. Entre toute ces marches d'escaliers vous pourrez voir quelques images de park où bizarrement le niveau monte sensiblement... Bref à regarder pour les amateurs de main au dessus de l'épaule non réglementaire.

La (c)revu(r)e de presse, épisode premier : Opium

J'ai lu Opium. En entier. De la première de couv' à la quatrième de couv'. Sans rater une seule page, sauf celles de pub évidemment, je suis pas con. Bon et du coup comme j'aime bien donner mon avis, je le donne là.

Alors déjà, si vous savez pas ce que c'est Opium, grosso modo et pour simplifier, c'est un peu Soma version snowboard. Si vous savez pas ce que c'est Soma, allez dans votre skateshop le plus proche et regardez. Grosso modo et pour simplfiier, c'est un gratuit distribué en shop. 

Alors donc, un gratuit annuel, déjà première chose, ça va être super long pour reproduire le dessin avec les tranches quand t'as toute la collec comme sur les Mickey Parade. Parce qu'à un numéro par an le dessin il a pas intérêt à être long. Ou alors plutôt haut du coup, histoire qu'en 3 numéros on devine un peu le sujet. Je dérive un peu, surtout que ces cons n'ont pas fait de dessins sur la tranche. C'est juste une bête tranche rouge où y a marqué "Opium". Remarquez, c'est sobre.

Autrement, tant qu'on est à parler de graphismes, c'est plutôt cool. Blanc et rouge, un tout petit peu de noir pour la couv', c'est simple, mais remarquez, c'est sobre. A l'intérieur c'est simple, et sobre. Les photos sont cadrées en blanc, Pas de fioritures ou d'extravagances graphiques, la même police pour les titres partout, la même police pour le texte partout. D'ailleurs le texte est écrit gros, et c'est super agréable parce que j'ai une vision qui baisse un peu alors ça m'évite d'accommoder trop difficilement. Enfin bon, pour cloturer ce passage sur le graphisme, c'est simple. Mais remarquez, c'est sobre. Enfin j'aime bien moi.

Après niveau contenu, ça commence pas mal avec un édito plutôt fun, rigolo, marrant et drole qui finit sur "n'en déplaise aux blancs à dreadlocks, aux amateurs de séquences et à tout forme de fédération, il va falloir désormais compter sur nous.". Du coup on se dit que le ton est donné, que ça va être un peu poing levé "Never Submit", un peu acide et anti-establishment. En plus le rouge rajoute un petit plus à l'effet "du sang et des larmes". Alors forcément ça partait bien, et j'étais déjà excité comme une ado découvrant les premières photos de Twilight 4 dans le nouveau Muteen.

Ensuite le sommaire par le menu. Ou le menu par le sommaire:

-Ca commence avec un jeune inconnu de plus de 35 ans qui s'amuse, qui ride plus que ses potes proriders mais qui sait toujours pas faire de 360. Ca change, c'est sympa, nique l'establishment, tout ça tout ça. Reste qu'on sait pas qui c'est et qu'il y a sûrement des centaines de "meilleurs plus mauvais snowboarders au monde".

-Chris Cunningham a le droit à une vraie fausse interview de Proust sur le thème du 3, je ne sais pas si ça a un rapport avec sa passion pour les plans à trois ou pas.

-Un portfolio sympa de Jérome Tanon, ha non pardon, un portfolio tout court. Portfolio qui a l'honneur de n'avoir que des photographes français dedans. 

-Un trip corse, ça change.

-Un trip en igloo dans le Queyras, ça sent les pieds. C'était pas des dreadeux (Daviet + Delfino + Petit), mais pour un peu, l'ambiance réchaud soupe lyophilisée et pieds qui puent, ça aurait pu tout aussi bien se passer dans un camtar...

-Un trip "absinthe". Nique l'establishment, mais quand même pas trop, faut pas déconner.

-Un trip "the garden", bon en fait, sous les airs d'un replay de la vidéo Volcom, il faut surtout lire : soirées diapos entres couples d'amis qui vous présentent leur voyage au Maroc dans un hotel rustique 4*. Mais ils ont eu l'air de s'amuser pendant ce weekend à la neige. Faut pas cracher sur l'amusement.

-12 pages sur Victor Daviet, c'est mérité. Mais justifier ça par "il fait des gratte-dos", c'est bon quoi. Il faut arrêter avec les gratte-dos, c'est pas un trick magique qui rend tout de suite n'importe quel type fun... Et puis dommage de faire une double sur un backside air de bord de route. Nique les cadrages "originaux".

-Ensuite un article wikipédia sur le bilan carbone des stations. Long, très long. Pas fun, pas fun du tout. Beaucoup de chiffres mais quand on fait le bilan à la fin "ouais bah on savait déjà tout ça, il faut pas monter à la montagne seul dans sa voiture, c'est simple (mais pas sobre pour le coup)."

-Puis un article "d'artistes créateurs" sur le flare en photo. Bon ok. 

-AH ENFIN, un article qui nique l'establishment, qui dit fuck aux X Games et aux JO. Ah putain ça va saigner, ça va être drole et ça va clasher pour rien. Une page, 3 lignes de textes, une analogie avec le nazisme, et ah c'est fini, c'est tout ? Putain la déception. On avait déjà fait l'analogie avec le nazisme (mais on a piqué l'idée) ou le maoisme et bizarrement personne ne trouvait ça drole. Et surtout, tout le monde pensait qu'on était des sales racistes. L'article est d'ailleurs illustré par Scalp, c'est fun, lui qui nous avait traité de tous les noms à l'époque où on avait fait cette douce blague sur le nazisme.

-Ensuite des tests, car comme tous les magazines, il faut des tests de boards (qui ne servent à rien). Bon bah là c'est simple, c'est ceux de Act, mais avec plus de blagues dans le textes, moins de graphiques, mais aussi peu lisible car tout le texte est en un seul bloc. D'un coté on s'en fout des tests, mais les blagues sont pas mal. L'année prochaine ça serait cool de mettre juste les blagues, et limite si les boards sont testées ou pas on s'en branle.

-Et on finit sur un clin d'oeil à David Vincent et une photo de Julien Brochette qui a mal.

Je vais faire le neg'marrons et vous faire le bilan, parce qu'il faut faire le bilan en chaque instant. Bah le bilan c'est que c'est cool un petit nouveau magazine dans la presse française. Même si ça fait d'ailleurs beaucoup trop de changements et de nouveautés en une seule rentrée littéraire, et que les gens vont finir par être perdus. Enfin voilà, j'ai quand même eu l'étrange sensation de lire finalement un mag comme les autres. A part les intros de textes, le reste c'est du contenu qui aurait pu être dans n'importe quel Act, Snowsurf ou Fluofun. 

Finalement, nique pas trop l'establishment, nique pas trop les dreadeux et nique pas trop les fédérations, c'est plus calme que ce que l'intro ne laisse penser, c'est pas le retour de Freestyler. Cool mais pas fou quoi. Comme c'est gratuit vous pouvez toujours aller le prendre, trouver ça bien et balancer plein de commentaires haineux ici. Merci bien.

PeachHat Deux !

Les vidéos entières ça fait vraiment plaisir.
Voici des petits canadiens, qui font essentiellement du jib de rue, c'est beau, alors on partage.

Entretien avec un shaper drogué.

Arnaud (photo Olivier : Grauff)

L'idée de faire l'interview d'Arnaud de Bluze, shaper du Varspark, sur les projets de la station quant à ses parks, est venue naturellement. Sachant qu'il aime trasher et que nous sommes, d'une certaine manière locaux de Vars, nous avons pensé que ce serait une excellente idée qu'il nous fasse partager les petits secrets de cette saison.
Pour ce qui est des textes, nous avons travaillé dessus, car pour comprendre ce rasta, il faut soit prendre les mêmes produits que lui, soit habiter par ici. Donc on s'excuse auprès d'Arnaud, d'avoir remodeler ses réponses.

TSJ : Parle nous un peu de la nouveauté de cet hiver, on parle d'un wood park. Qui travaille sur la fabrication ? et quels modules pourra-t'on y voir ?.

Arnaud : Nous sommes en train de créer le TOTEM PARK, (le "Wood Park" Varsinc) et je m'occupe de la construction avec la SEM SEDEV (sté des remontées).
Vu que c'est nouveau pour nous, on part sur une conception assez simple pour cette année, mais avec un bonus que je n'ai encore jamais vu, nous allons poser des surfaces en marbre et granit poli sur les troncs d'arbres, donc inutile de préciser que ça glissera à mort.

Où trouves-tu ton inspiration ?

C'est comme une passion, imaginer un module sur lequel je voudrais me faire mal, ça me hante la nuit.

On parle de Vars comme du Bear mountain Français, vas tu essayer de réaliser leur créativité cette année ?

Bear, Northstar, Parkcity sont les exemples de lignes snowpark que je souhaite créer. Leur conception de park en longueur c'est surtout ça que je suis allé chercher chez eux.

Arnaud sur le Bigair de Vars. (Photo : Jordan Nord)

Combien êtes-vous de shapers cette année, et le bon plan bénévole sera-t-il toujours en place ?

Nous sommes 7 cette année, 4 a la pelle, 3 machines, dont une 2eme Park Bully brand new, et l'aide de 10 bénévoles par jour.

5) Quelles sont tes ambitions, on a parlé d'un pro-park, penses-tu qu'il sera abouti un jour ?

Le pro-park devrait voir le jour mais pas pour cette année, les pipes seront là avant car plus adaptés a notre clientèle, par contre, des tests du propark seront fait cette année si la neige est présente.
Mais des tonnes de rails ont été commandés chez rey module park, avec comme but cette année, avoir le plus gros rail park mondial, c'est à dire, 340 mètres de modules à slider sur 2 lignes de 3,5km.

As tu eu les préformations promises pour le park de l'eyssina ?

Le shape du varspark qui a été fait en terre cet automne n'a jamais eté aussi ouf que l'hiver en neige. Ce que vous avez connu du Varspark l'année dernière, c'était de la merde!!!

As tu déjà une idée pour le module de ton anniversaire ?

C'est la neige qui decidera mais il y aura un Best Trick Contest avec 1000$ distribué sur 5 best tricks.

Tu n'es pas jeune nouveau dans le monde du snowboard, penses-tu que l'évolution de snow va dans le bon sens ?
Un petit mot pour la fin ?

L'esprit de certains voire beaucoup de riders, de marques, où même shapers qui s'égarent et qui oublient qui ne font que du snowboard, qui ne disent pas bonjour, se la jouent gangster en faisant 3 tricks de rail pétés, avec un bandana et un iPod sur la gueule, qui trashent sans rien apporter au snowboard, on dirait qu'ils sont pas contents de rider où que ça les fait chier d'être là, c'est assez incompréhensible.
Plusieurs fois des "riders" m'ont demander de la fermer en haut des drops parce que je suis trop happy et que je gueule pour delirer, les gars partent en se disant "putain si je plaque je vais avoir le prix nobel de la paix" oh!oh! c'est du snowboard les mecs.

Opening de Boréal avec des gens heureux.

Il y a quelques semaines on vous parlait des stations ricaines qui se font la course à l'ouverture. Et voilà c'est confirmé, Boréal a ouvert et voici un édit des Bhappy lors de l'opening.



Un mot sur Bear mountain/Snow Summit, ils ont dépensé plus de 500 000$ pour des machines à fausse neige. Quitte à préserver l'eau du brossage des dents en fermant le robinet, autant l'utiliser pour faire de la neige.
Pratique.

Cheers by People.

Bon, pour clôturer votre petite soirée, la vidéo entière du crew People, j'ai nommé, Cheers.

Keegan Valaika full part remixed

Grace à Papa Burton, Keegan Valaika a le droit à une version remasterisée de sa part dans In Color, quelques tricks différents, quelques angles différents. C'est appréciable, c'est bien monté, la musique passe à la bien; pourquoi se plaindre ? Chèque ça dehors juste ici :

Videograss - Bon voyage

Bonjour jeune homme, tu veux venir dans ma camionnette, j'ai la Wii, des têtes brulées et la Bon Voyage de chez Videograss. Mais t'en parles à personne c'est notre petit secret. Demain je te montrerai la Cheers si tu es sage.

Videograss conquérit le monde & House of 1817 s'en mèle

C'est pas encore tout à fait le cas, mais VG va devenir l'unique production vidéo du monde américain du snowboard d'ici peu. L'année prochaine ils piquent déjà la moitié des riders de People, plein de cinéastes dont toute l'équipe Transworld (Joe Carlino <3) et même Xavier De Le Rue ! Tout ça pour faire pas une, pas deux, mais trois vidéos. Ca pourrait être une bonne grosse blague de 1er avril, mais non. Voici une vidéo assez fun qui explique pas vraiment le concept, mais il y a toute la liste des riders :

Plus d'infos sur vgsnow.com en janvier.


Dans la liste des petits nouveaux filmeurs il y a entre autres Riley Erickson, qui filmait les excellents edits Monday Minute de House of 1817. Et si vous avez raté son boulot, voici House of 1817 le film tout chaud des fourneaux.

Réglement de comptes à la suisse

Les suisses sont réputés pour leur sens aigu de la diplomatie et de la neutralité. On pensait vraiment, nous, français fiers et au dessus de tout ça que les suisses étaient vraiment des mecs cools et tranquilles entres eux, à défaut d'être cool avec les étrangers. En réalité, pas toujours, preuve en est avec ce clash de JMZ sur le projet YES. C'est une belle histoire de trahisons et de coups de putes, un peu tout ce qu'on aime! Ca se lit ici en intégralité.

Tu veux un bonbon ?

L'équipe de softgoods Candygrind vient de droper son edit, une vidéo Park & jib, avec un niveau fort sympathique, peut être un poil de cul trop de kicks park, mais la vidéo n'est pas très longue et on n'a pas le temps de s'en lasser.
Un truc cloche dans cette vidéo, mis à part le montage limite movie maker pour les effets, la section d'Andrew Yoder, qui ride avec une doudoune sans manche et fait encore des nosepress tailtap... (Eww). Mais bon en ridant la station de skieur Breck, faut pas chercher loin le manque de goût.

Candygrind's Rock The Journey

Early season shiiit

Dans le même esprit que Have Some, avec plus de neige cette fois-ci.
Le crew de House of 42069 knows how to shred dat shit.

Global warming ? No problem.

Créer un petit stade d'entrainement pour la compet du samedi c'est dope. Le crew HAVE SOME sont des petits génis créatifs et se sont construit un petit Clairefontaine à domicile.

le freestyle.ch, un mois après

Bon, on a envoyé une stagiaire à Zurich il y a plus d'un mois pour le freestyle.ch, et comme elle est complètement nulle, on ne peut publier son texte que maintenant. Autant vous dire qu'elle est déjà virée cette abrutie, et ça nous apprendra à déleguer des tâches à des meufs.
Voilà son texte que j'ai du modifié parce qu'en plus elle a écrit un truc pourri, on garantit rien.

L'Harterei, plein à craquer de jeunes en manque de sensations fortes (légende ©TF1)

C’est dans la charmante ville de Zürich qu’il fallait être le weekend du 25 septembre, pour fêter, soit disant, le début d’une saison qui n’en finit jamais !
Et pour ce qui est de la fête, nos amis suisses allemands s’y connaissent ! Nous y reviendrons plus tard, car évidemment, nous y étions pour le snowboard avant tout !
Malgrès les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Landiwiese, les animations ont été maintenues (à l’exeption d’une épreuve de FMX à notre grand regret) pour le grand plaisirs des quelques 28 000 fans venus de toute l’Europe.

Le terrain des joueurs de snowboard avant le match

On retrouvait sur le big air les champions du moment pour une competition de style sans pitié. A la fin de la première journée on a pu retrouvé le finlandais Peetu en tête de liste, Ipod en seconde place et Sebastien Toutant en troisieme position. (ndlr : forcément, un mois après ça n'a plus beaucoup d'intérêt pour vous...)

Le terrain. Angle opposé.

Mais le lendemain après midi, devançant Sebastien Toutant et Peetu Piiroinen, c'est le norvégien Gjermund Bråten, illustre inconnu de son état, qui a remporté la compétition grâce à un sublime double cork 1260. Merveilleux. Plaisir d'offrir, joie de recevoir.
En dehors de la gadoue, des acrobaties, et des stands de hot dogs, les marques avaient monté leurs stands de shoot à l’hélium, de casse-dédi, de lancé de headbands fluos pour PZK etc. On a même eu droit à un combat de nains de playstation sur grand écrant. Un grand moment.
Le samedi soir, c’est le freeski qui était à l’honneur, Tom Wallish élu par le public lors de la crossover.champ. (ndlr : mais ON S'EN BRANLE complètement du nom du skieur de merde.). Cali P nous a aussi gratifié d’un bon ridim bien d’chez lui, qui aura fait plaisir à la foule d'adolescents fluokids-talltees-skieurs-casquettes-visières-plates. Pas nous, on s'est barrés.

La boue

Après avoir engloutis quelques shnizels et autres bières de pays, la tradition nous a portée vers l’Harterei, pour l’afterburner party, lieu de haute débauche et coeur de l'évènement s'il en est. Où tous pouvions enfin nous exprimer sans qu’il soit question de snow, de ski, de FMX ou encore de skate. Les frontières entre ces mondes sont tombées. Comme les frontières des pays, aucune barrières de la langue. C'était un peu le repas de famille annuel de la grande famille de la glisse.

Journalisme total

Et voilà, c'est fini. On espère franchement y retourner l'année prochaine parce que c'est bien mine de rien!

Nique 6.0, D-pad

C'est vrai qu'ici à Snowboard Journal, on serait plus tendance à apprecier le Jib, et encore plus si c'est du pantalon cuir serré. Sans sortir du placard, on essaie tout de même de viser un public plus large afin d'avoir plus de visites, on est pas l'abris d'un gros sponsor qui nous pairait des putes pour mettre un logo à droite ou a gauche de la page.
Cela étant dit, si vous aimez les gros tricks ou ça tournicote beaucoup avec une jolie image à la TITA, je pense que vous apprécierez cette vidéo.


Les protagonistes : Gjermund Braten, Ethan Morgan, Gerome Mathieu, Stale Sandbech, Jamie Nicholls, Terje Hakonsen, Jake Blauvelt, Matt Ladley, Mason Aguirre, Eero Ettala, Kevin Bäckström and Erik Botner.

Rock on snowboard tour, le report

Une chose est sûre, le ROST version 2 alpes, reste incontournable en cette période automnale. Il y a bien quelques glaciers ouverts ailleurs, mais rien est mieux que d'essayer de courtiser de la demoiselle et boire à l'oeil aux Deux Alpes. La nouvelle mode est au boycottage de cet evenement, du type ancien forum français, triple XM.
Enfin bref, ce qui est certain c'est que le Rock On ne ressemble pas au mondial, la grosse difference, réside dans l'organisation, où tout semble assez bien structuré, où le snowboard est bien mis en évidence, un bon point pour Like That. (oui bon faut bien suçer pour avoir encore les accreds l'année prochaine).
Commençons le résumé dans l'ordre.

Vendredi :
Grand soleil sur la station, il fait relativement bon, pas de neige sur les sommets, on espère au moins que la qualité de la bière et des probitches seront au rendez-vous.

Il fait nuit, ça pèle, on va à la soirée SnowSurf/Ride au Smithy's . A notre arrivé, c'est pas la grande foule, mais idéal pour discuter avec les riders sans nouvelles depuis l'hiver dernier, histoire de gratter quelques stuffs et se montrer un peu, on est jamais à l'abri d'avoir une part friend hein. Puis, Une heure plus tard le flou et la foule arrivent enfin avec le bière-pong, qui séduira toutes les personnes qui rident SOLO.
Chemin obligatoire après le Smithy's, L'Avalanche Club, avec ses videurs et ses vestiaires obligatoires, sensation étrange de se retrouver en ville plutôt qu'en montagne, mais ceci ne freine personne et le club est vite plein, les clients également.
Fin de soirée, début de journée.

Samedi :
Réveil facile pour l'équipe de TSJ, puisque nous sommes restés sobre, calepin à la main afin de fournir ce report pour le moins, sérieux.
Il fait relativement clair sur le glacier mais le manque de neige se fait ressentir, décidément l'organisation est vraiment nulle.
Les stands de tests sont ouverts et chacun peut essayer les boards gratuitement. Le concept n'est pas nouveau, vous le connaissez, on va pas l'expliquer. Mais faut bien en parler.
Concernant le park, quarante-trois fois n'est pas coutume, le TK tombe en panne tout le temps. Toutes les 3 minutes 30 pour être précis. La DAL a vraiment faim, et gratte quelques centimes comme elle peut. Mentionnons tout de même le nombre impressionnant de skieurs, l'occasion de revoir des teeshirts longs et des hoodies 4XL sans manches. C'est un peu comme le revival 90 diffusé sur TF1 cet été. Grosse déception de la zone jib, c'est toujours la même sauce, box trop longues, shapées sans grande inspiration, puis mettre une plaque de glace devant chaque entrée, c'est vraiment pd.
Le contest proposé par Protest et SnowSurf est un petit succès, l'organisation beaucoup moins, mais c'est une première. Apporter un stylo c'est trop demandé. Souhaitons que sur les prochaines étapes, ce soit moins le bordel.
En tout cas, un certain nombre de riders étaient présent afin de décrocher les 250€ (oui on est en France et on est pauvre, ou alors c'est SnowSurf qui aurait des difficultées ?).
Malgré la longueur du contest, on assiste à quelques surprises de taille, avec l'élimination de petits gars techniques avec des tricks simples, comme quoi, pas besoin d'être compet pour gagner. Proclamé grand champion par le juge Aymeric Tonin, Antoine Baduel l'emporte d'une courte tête face à Robin Remond. Les serrages de mains entre les organisateurs et Bonduel la veille, expliquent surement bien des choses...
Pendant ce temps au pied de la station, devant l'office, se déroulait gratuitement des courts d'initiations pour les kids, sur une aire improvisée, avec de la neige importée. Mention spéciale pour cette belle initiative.
Le soir même aux Bleuets, on passe la tape des Py-At, on loupe la vidéo des riders trop serieux d'Harakiri. Mais on assiste au contest de guitare aérienne lui même suivis de la sortie des lycées dans l'Avalanche, où apparemment il fallait porter un calbut' fluo et des pecs bien gonflés pour être mode. Le reste de la soirée fût aussi smoggy que le glacier le lendemain matin. Donc on préfère s'arrêter là niveau détails.

Dimanche :
Neige, pluie, vent, voiture, maison... Impossible de broder plus. Une petite demi molle pour tout le monde sur le trajet du retour. L'happy ending ce sera surement pour l'année prochaine. D'ailleurs les copains on s'appelle début octobre pour prendre un appart ensemble, hein ? Ça va être géant. J'ai hâte. Bisous bisous.

Presque, mais seulement presque.

Sur le site d'Ero One on peux mater les bonus de la vidéo "Voilà". Un concept plutôt original, quoique relou qu'ils ne soient pas directement inclus dans le DVD.
Ce Bonus "Almost", est en gros les "B shots", et les slams de la vidéo, avec une ambiance gay friendly, on en pleurerait presque.

Machine Helgasons contest

Bon c'est bon on arrête le snowboard, les frères Helgasons sont décidement au dessus de tout le monde.
Si vous avez vu The Storming, vous comprendrez pourquoi, rien que le 36flip avec sa board, Eiki montre que le snow c'est un peu trop facile les pieds fixés.
Et voilà qu'ils gagnent chacun une partie du contest Frontline Railjam, avec un best trick chacun.
Pourquoi on a ouvert les frontières putain...
Voyez plutôt :

Denis Leont'ev

Bon, soyez comprehensifs, la Russie ,bien que grande puissance mondiale, il faut reconnaitre qu'ils n'ont pas la lumière dans toutes les pièces. Reculé du monde occidentale, ce pays est un peu en retard niveau snowboard. Donc vestimentairement parlant, le calendrier affiche 2007.
Pourquoi cet avertisssement me direz-vous ? Parce que voilà deux edits d'un jeune russe, qui s'entraine pour les matchs de snowboard le samedis dans son frigo local. C'est un mélange de roller pour le too-much-spinning, de ski pour les fringues, et de snowboard pour la board.
On aime ou on aime pas, il faut avouer que c'est tout de même interessant.

Game of camber round 2

Encore un petit edit de Rome sds, qui tente de ne pas se faire oublier en postant des petits episodes.
Un game of shred, mais cette fois-ci, c'est Eiki contre Lnp, et la vidéo est à chier, des tricks bofs, pas d'ambiances, bref on s'emmerde.
Bon faut juste reconnaitre que faire un Game et remonter à pied à chaque fois c'est quand même respectable.

Si toutefois ça vous interesse, voici voilà :

Keegan Valaika bitchz

Hop, une des parts les plus style de la saison, Keegan dans la In Color, la nouvelle vid Tranworld. C'est déjà dispo sur le net, mais sur vimeo donc ça va pas durer. Après ça vous pouvez plus trop talkshit sur burton. Appréciez.



Vivement qu'un loser mette la part de Sexton sur le net, parce qu'elle défonce elle aussi.

1ere neige, 1er edit

Voilà c'est fait, il est tombé pas mal de neige autour de Mammoth en californie et des petits jeunes inconnus ont fait un premier edit.
Le niveau n'est pas génial, mais ça mérite d'être vu, puisque le mini spot est relativement enviable.

Jp Walker Bogdanov

JP Walker, né en 1976, à Menton (Région PACA). Snowboarder professionnel et accessoirement cousin proche des Frères Bogdanov.

Cliquez pour agrandir l'image

Chien-chauds et mains-courantes @ Bear

Encore du Bear mountain, mais difficile de s'en lasser puisque les modules et les rails ne se ressemblent jamais.
Il y a peu de temps (18 sept), un contest estival a été organisé sur les plaines de Big bear : Hot dawgs and handrails.
Voici les moments forts. On notera les blunts et les back tail simplement magiques.

"Paint in red" - full movie

Personne n'est passé à coté de cette station emblématique du freestyle park aux Etats-Unis cette année, il s'agit bien entendu de Bear Mountain. Cette station dont la réputation grandie d'année en année offre généralement de belles vidéos intitulées "Sunday in the park", qu'on ne presentent plus.
L'an dernier, ils se sont offert le privilège (ainsi que Park City) de faire un film sur leur park "A walk in the park". Aujourd'hui ils remettent le couvert avec Paint in red, leur 2eme opus. Malheureusement, plus de 70% des images ont déjà été vu au cour de l'année, donc, c'est en gros, un récapitulatif de la saison dernière. On y voit quasiment le crew videograss au complet avec même la connasse de Melancon, ashbury and co, le crew 32/Stepchild, les locaux genre Tarbel bros et Bradshaw, et bien d'autres, et même 3 skieurs avec des tricks pourris.
D'ailleurs la saison prochaine, nous devrions voir beaucoup d'images de Joe Sexton, puisqu'il a posé sa caravane et la Xantia à Bear Mountain.
Puisque les images parlent mieux que les mots voici "Paint in red"



Et en bonus, car on ne se lasse jamais de cette video, le spot check 32 @BigBear.

Ava Marie, jeune espoir feminin

La relève est assurée, et c'est pas de notre rookie nationale dont je parle, c'est d'une gamine d'un an, oui oui un an, alors que vous à cet age là saviez à peine marcher, elle sait déjà rider.
On se demande alors si ce n'est pas juste ridicule de mettre une merdeuse sur une board plutôt que devant Dora. On croirait un peu voir du curling, avec la mère qui balance la gamine, jusqu'à son père. Enfin bref quoi qu'il en soit, c'est assez fun à voir qu'elle sache même rider en switch.

Bear Cubs, video entière.

Le nouveau film des Bear cubs, le crew des moiseaux d'Alaska.
Avec entre autres, Gus Engle, Johnny Miller et leurs potes.
Que du Jib seulement, et c'est tout bon.

Game of Camber

Will lavigne et Eiki Helgason s'affrontent en Game of Shred, les deux possedent une artifact, Will une regular camber et Eiki la Reverse camber.
Cette video montre qu'il ne s'agit pas d'avoir une cambre inversé pour faire les plus beau press.

SKG + Goldmoon

Personne n'est passé à coté des dernières news de ce weekend, deux vidéos de snowboard tant attendu ont vu le jour, on a apreçu des files d'attente plus grande que celle de Twilight pour ces deux évenements majeurs.
Nous commencerons par la petite nouveauté de ce grand cru 2010, la Goldmoon.
Ce petit bijou est tout droit tiré d'un tutoriel de montage vidéo, c'est un peu du Mike Benson, version Movie Maker, ça use de l'old age à outrance et de la sur-exposition sans limite. Quand au tricks, le niveau est plutot satisfaisant, même s'il manque d'un vrai filming.
On y retrouve les eternels snowboarders qui utilise le terme" Chui Schna" comme grosse excuse de pas replaquer un front 1 in front 1 out, mais bon ça marche, et on y croit.
Ca commence avec la part de golden, qui parait être la plus sérieuse du film, puis plus les minutes passent puis ça devient vite une blague de bon goût. On y retrouve quasiment au complet le SKG dope crew avec l'éternel Fat come back de Perly, Founch et ses backflips, le petit jeune roux arrivé l'an passé dans la team aux faux afterbangs, le rider monégasque qui met la pression à Mikey Leblanc avec les gaps de kickers to flat, je demande Mr Menisque, et j'en passe.
C'est avec une bonne critique que nous finirons cette review, car malgré tout, on en redemande, et c'est avec gourmandise que l'on regarde ces snowboarders tout le monde s'amuser à leur vacances à la neige.



Puis quelques minutes après la sortie de cette dernière, la "Get schna or die tryin" apparait, sous nos yeux emerveillés. 10 ans déjà, et comme une fois n'est pas coutume, la bande son est toujours tout droit sortie de la BO du mariage de ton beau-frère. On y retrouve beaucoup de tricks de la Goldmoon, mais cette fois ci, le montage est digne d'un des premiers George Lucas.
Que dire de plus à part que cette video met de bonne humeur, où l'on pense d'abord qu'il s'agit de B-shots, puis non c'est bien leurs plus gros tricks en fait. Et c'est qu'il voyage les petits, d'Avo, en passant par Vars, pour finir le jour de la fermeture à Bear mountain.



Mais ces deux "prods" ont cette grosse tendence à mettre à jour leur bébés bien avant la sortie des grosses prods, histoire de pas être trop ridicule face à une "9191" ou encore la "Bon voyage".

Même si nous sommes de vieux trashers, nous retirons 2 secondes notre masque et leurs souhaitons une bonne saison afin de pouvoir jouir d'un nouvel opus l'année prochaine.

L'hiver en septembre et le bus magique.

C'est chez les américains que ça se passe, après l'évènement jib à Bear mountain, c'est à Snow Valley dans le Socal, que sont tombés les premiers flocons.
En effet les canons à neige en mode automatique se sont mis vers 3 heures du mat' à souffler de la neige en conserve. La station n'est pas ouverte, c'est juste deux canons qui ont dut se la coller la veille et ont gerber comme des sales. Reste à comprendre pourquoi les canons sont en mode automatique toute l'année.
En tout cas, les stations ricaines sont sur le pied de guerre afin d'être la première à ouvrir et se tiennent prête pour la saison qui s'annonce prématurée. Alors qu'on vienne pas nous faire chier avec le global warming hein.

Puisqu'on reste dans l'écologie, une idée à méditer pour notre hexagone.
Greasebus.
L'idée est plutôt sympa. Pour 10 bucks, un allé retour d'une grand ville comme Portland jusqu'à Mont Hood, ou bien de Seattle jusqu'à Summit. Il faut juste qu'il y est au moins 10 trous-du-cul et maximum 20 pour les emmener rider, tout ça, sans polluer, puisque le Grease Bus roule à L'huile Végétale.
On ne sait pas si c'est purement commerciale, mais Mikey Leblanc le prendrait, mais pas John Travolta, un comble.

Dans le hood

Bon Ok, admettons que nous soyons en 2006, l'hiver arrive et vous avez envie d'être pire dope, genre comme une grosse envie d'être un gangster de la montagne, tall tees, tall hoodies, bonnet cheminée ? Bref la mode triplixel. J'ai un site pour vous, et venez pas vous plaindre si vous n'arrivez plus à marcher... Quoi ? Que me dit-on dans l'oreillette ? Il reste, encore aujourd'hui des riders non bipède qui portent encore ce style ? Ouch.
Ok alors, admettons que nous soyons en 2010, vous habitez Lyon, Grenoble, le hood quoi : Voilà c'est cadeau.