vendredi 31 décembre 2010

5minutesaperdre

Et ouais, de la battle de commentaires encore plus cons que ceux de fluofun c'est possible. C'est sur 10minutesaperdre, et mine de rien il faut vraiment avoir du temps à perdre pour écrire ces commentaires pourris. J'ai jamais pu blairer les débiles qui se faisait chier pour mettre des commentaires sur ce site. Alors quand ça parle de snowboard, ça fait un sacré cocktail et on touche le fond.

Morceaux choisis :

-"hihi, on a mieux en Suisse, vous skiez sur du plat, désolé pour vous les français <3"
Alors que c'est à Laax, putain de connard de suisse de merde.

Les défenseurs centraux :
-"C’est vous qui Shucksez … Le Snowboard est le meilleur sport qui existe !!"
Mais putain c'est vrai, le snowboard c'est trop le délire, arrêtez de critiquer tout le temps, c'est trop kikoo le snowboard!
-"On s’en fout du niveau, l’important c’est de se marrer entre potes nan ?"
Ah mais oui c'est vrai, on avait OUBLIÉ que c'était trop marrant le snowboard. Putain, merci infiniment.

Et enfin le meilleur pour la fin :
"bande de petits PDs, même moi en handisport je fait des freeride plus impressionnants que ces 3 tapettes parisiennes snowboardeuses"
Le type qui s'est cru drôle en mettant handicapé, pd et parisien dans la même phrase. C'est pas parce que tu balancent 3 sujets polémiques qui marchent bien que c'est marrant, cul-de-jatte.


Et on a du se gourer en disant que Agoride c'était un site où plus personne n'allait. En fait si, il y a encore les mecs de 10minutesaperdre. Ils étaient 2 dans le monde.

jeudi 30 décembre 2010

The Snowboard Journal Awards 2010

The putain de TSJ Awards !



Hé ouais, comme c'est grave cool de faire des awards et que tout le monde en fait, bah on en fait aussi. En plus on est vachement plus dans le symbolique, on fait ça à la fin de l'année, entre Noël et le 31 décembre, c'est un peu le bilan de cette année 2010. Par contre, pas de votes du public, pas de jurys triés sur le volet, pas de sélection par Aimé Jacquet. Non, rien de tout ça, juste des awards pas du tout objectifs et sûrement bidons. Mais bon, ils sont au moins aussi bidons que les autres, sauf qu'on l'assume.
Alors attention il y en a plein (mais alors vraiment plein) et ils sont classés plus ou moins dans le désordre. Ca vous oblige à tous les lire et du coup ça nous arrange bien.
Bon et attention, gagner un award ici n'est pas forcément bon signe. C'est comme gagner dans un sprint paralympique, au final tout le monde reste handicapé...



Catégorie du meilleur film français : Bon Voyage. Et ouais, c'est un titre en français donc ça compte, on a longtemps hésité entre Homies et Ero One, et finalement on s'est dit que videograss pour un seulement 2ème film ils avaient assurés.

Catégorie du meilleur film français pour de vrai : Voilà

Catégorie de la meilleure part de jib française : Chris Cunningham

Catégorie du mec qui aura fait le plus de montages avec les mêmes images low-end : Golden

Catégorie du site de snowboard que personne n'aime mais que tout le monde est obligé de supporter parce que c'est le numéro un : Fluofun

Catégorie du type qu'on connait pas mais comme ils nous a classés en numéro 9 de sa liste des influenceurs de l'année on s'est dit qu'on allait bien lui filer un award et le remercier alors on pourrait dire que c'est un award d'honneur mais son blog est cool quand même, même s'il le met jamais à jour : Le gars de Encorehorssujet.

Catégorie du nom de catégorie de award le plus long : Award juste au dessus.

Catégorie du site internet qui était trash et méchant au début et qui maintenant fait de la merde et ressemble à un site d'ado mal dans sa peau : The Snowboard Journal (il fallait bien qu'on se file un award quand même.)

Catégorie du site internet le plus moche : Snowsurf.com

Catégorie du site internet que tout le monde a oublié mais qui existe encore en fait : Agoride.

Catégorie du magazine qui est nouveau mais qu'en fait on dirait exactement la même chose que ce que faisait un autre magazine pendant 6 ans avant : Act Snowboarding

Catégorie du magazine européen le plus relou à lire d'après les critères objectifs de reloutitude : Onboard

Catégorie du magazine qui était un fanzine avant et qui s'est vachement amélioré mais en même temps vous allez me dire qu'en partant d'un fanzine c'est pas dur non plus : Desillusion

Catégorie du magazine qui même s'il a un nom de drogue ne risque pas de nous rendre addictif en ne faisant qu'un seul numéro par an : Opium 

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux qu'Anna Wintour : Julien Mounier

Catégorie du journaliste qui a la même coupe que Whitney Houston : Denis Bertrand

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux que La Boule de Fort Boyard : Vianney Tisseau

Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux que les types sur le parking du Carrefour Market de Bourgoin Jallieu le dimanche aprèm pour faire les concours de voitures : PJ Rueda

Catégorie du suisse le plus raciste : Impossible de les départager, donc ils sont tous gagnants.

Catégorie du meilleur snowboarder marocain : Pierre Rué, qui gagne haut les mains.

Catégorie du pays européen le plus relou et ça vous pouvez pas dire non : l'Italie

Catégorie du projet qui va mourir dans un an comme tous les projets de fédé en France : MySnowboarding

Catégorie du meilleur event pour les gens qui y sont invités : l'Intercrew

Catégorie du meilleur event pour les gens qui n'y sont pas invités : Le Rock On Snowboard Tour

Catégorie du meilleur rider français de contests : aucune idée

Catégorie de la meilleure rideuse franco-suisse-ou-encore-autre-chose : Anne-Flore Marxer

Catégorie de la petite jeune qui a fait une sacrée gonzo-tape pour se lancer dans le game : Anne-Sophie Lochon

Catégorie du prénom féminin qui fait gagner des awards : les prénoms composés en Anne

Catégorie du petit jeune qu'on connaissait pas et que d'un coup on parle plus que de lui : Enzo Nilo

Catégorie du petit jeune qu'on connaissait pas et que d'un coup on va peut être parler à mort de lui parce qu'il ne ride pas comme une chêvre : Marc-André Séguin

Catégorie de la marque qui vend pas beaucoup de planches en France alors que c'est dope et qu'ils sont français : Salomon

Catégorie de la région de France la plus relou : le Sud-Ouest

Catégorie de la station qui fait tout pour faire connaitre son super park mais que y a jamais personne qui va y aller parce que c'est trop loin et que merde, ça fait long la route : Vars

Catégorie de la station que même les locaux qui sont trop à donfs commencent à dire que c'est de la merde : Les 7 Laux

Catégorie de la station de grosses enflures désagréables : Les 2 Alpes

Catégorie des shapers de park qui fument le plus de joints et qui en branlent pas une : La Clusaz

Catégorie de la station qui shape super mal son park mais que malgré tout il est super fun : Val Thorens

Catégorie de la station cool en automne mais qu'ils sont trop cons pour pas faire un bon park alors qu'ils pourraient piquer 60% des clients des 2 Alpes : Tignes

Catégorie de la station qui pourrait faire un carton avec un bon park mais qui peut pas vraiment se permettre non plus : Le Semnoz

Et pour finir, la catégorie "bonus" du rider international de frigo avec le style le plus pourri : Bonus Leontev


Et voilà, c'était les Awards 2010. Congratulations à tout le monde, bonne soirée et à l'année prochaine pour des awards encore plus cons.

mercredi 22 décembre 2010

Bouffons nous le cul, on verra plus tard pour le reste

« Nique la consommation, elle nous bouffe ». C’est beau comme un camping-car tout neuf ça ; le truc, c’est qu’on le lit souvent dans les commentaires des sites oh combien professionnels de snowboard. Mais alors, le snowboard, le sport, ce mode de vie, ce « nous » existe-parce que si cette activité extras-scolaire existe, c’est bien parce qu’il existe une communauté-, la consommation à bien quelque chose à voir là-dedans, non ?

Du coup, merde alors. Le snowboard a bien créé une contre-culture même si celle-ci disparait peu à peu. Mais c’est quand meme la base : le snowboard, cet outil de loisir, a bien élargi l’impact qu’il a sur ses petites gens ; et oui, c’est ça aussi l’histoire : on part d’un petit sport d’attardé mentaux, et ça finit en contre culture. Et dans tout ce joyeux bordel que j’essaye de définir, il y a bien le pauvre type qui pratique ; je parle bien de celui qui pratique le plus souvent possible, qui reste en vie pour pouvoir continuer à rider, qui a décidé de tout faire pour arriver à continuer à rider ; cet homme (ou femme, mais vous m’excuserez de la langue française, j’y suis pour rien) qui c’est alors ? A mon humble avis, ce mec c’est celui qui pense snowboard : qui en plus de la passion qui l’anime (c’est beau ça comme expression, je la garde), voit la vie à travers le prisme du snowboard. C’est donc pas seulement un bonhomme qui pense pour le snowboard, mais aussi par le snowboard ; et c’est là, maintenant, à cet instant précis, que le bas blesse –comme toujours, c’est le bas qui emmerde, les pauvres quoi- : le vrai snowboarder, s’il pense à travers un prisme snowboardistique, mais putain, comment il fait pour penser correctement ? Beh oui, il est gentil le petit homme qui pratique et tout et tout, mais que pensez du fait que ce fameux prisme (ce mot me plait, oh oui, il me plait !) ait en partie été crée par l’industrie ?

Fait chier, moi qui pensait être libre, qui pensait librement, qui pouvait se déplacer comme bon me semble. Tout à coup, PAF, je prend conscience en réfléchissant (enfin, je n’aurais pas cette prétention, je pensais plus fort que d’habitude, voilà tout) que mon hobby favori, celui qui m’oblige à faire des choix tout de même assez décisif pour le reste de ma vie, n’est rien d’autre qu’une autre sphère de la société, et que la manière de le voir -et par la suite, de voir le reste du monde (au moins)- est un truc crée par l’industrie du snowboard. Putain fais chier ! Même si les premiers (les pionniers comme on aime à les appeler dans les milieux qui se croient bien supérieurs) ont crée de par leur style de vie un idéal snowboardesque, l’image qu’on a d’eux, elle, est bien passée par d’autres types qui font le snowboard : les magazines, et dans notre cas ici présent, les vidéos. Ce qui est splendide dans tous ça, c’est que le snowboard fonctionne comme toute industrie, sauf que c’est pire, parce que les gens se connaissent tous, et si un d’entre eux talkshit sur un autre, il est très mal vu et peut recevoir pleins de mails d’insulte toussa toussa. Mais alors, putain, y a pas d’indépendance ? Et bien non ma p’tite dame, j’ai bien peur que non. D’ailleurs, si vous me croyez pas, lisez des tests, vous verrez bien que rien n’est jamais « pourri » etc. mais que les testeurs sont bien obligés de passer de la crème dans le dos des pauvres marques de snowboard.

Allez ça va, pleurez pas, vous le saviez déjà. Et puis de toute façon, vous voulez faire quoi, la grève ? Ca risque de ne pas fonctionner –déjà que ça fonctionne pas quand on est des millions dans les rues. Tout fonctionne comme ça, l’ensemble du genre humain se butte toute la journée pour avoir plus de tune. Et comme le snowboard est bien une industrie, donc un lieu donné ou l’on fait de l’argent, il fonctionne comme le reste : et comme les 30 glorieuses sont bien finies et les rêves qui les accompagnaient se sont envolés, le snowboarder de l’industrie bouffe son pote pour en avoir un peu plus ; quoi que. Il bouffe son pote pour en avoir moins, mais au moins, il fait partie du milieu. Et là, si vous me croyez pas, demandez à un « pro-rider » le budget qu’il a pour l’année : s’il est si bas, c’est bien parce que d’autres ont tout fais pour devenir pro contre 5 tee-shirts, 10 stickers, 2 boards, et 500 euros pour la saison. Alors que d’autres font des millions-pas parce qu’ils rident mieux, mais parce que ce qu’ils se vendent mieux.

Qu’est-ce qu’on doit faire du coup ? Parce que putain, tout est pareil au final : le snowboarder consomme comme tout le monde, il est influencé par les médias comme tout le monde, et en plus, il fonctionne exactement comme n’importe quel autre Homo Sapiens Sapiens. Mais est-ce que ça c’est si important ? La liberté dont on est quand même tributaire nous offre de grands moments de bonheur ; elle va bien au-delà du besoin que l’industrie crée : réfléchi à la dernière fois ou tu t’es fais plaisir dans un pire champ de pow, ou la dernière fois que t’as plaqué un trick nouveau ; ce bonheur est bien réel, et il n’est en aucun cas le produit de la vente de son âme contre la liberté. C’est un instant de bonheur dont on a besoin pour vivre : et là ou c’est différent, c’est que ce n’est en rien l’accumulation de possession qui offre ce sentiment, mais bien un instant de vie due à une sensation pure (sans forcément boire des produits laitiers).

Voilà, j’ai finis. Ah non, il reste un truc dont je voulais parler : les mes mecs qui taillent les kids qui font tout pour ressembler à leurs idoles. Ces types, les réac’ du snowboard, sont franchement cons, et comme les réac’, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ben oui, l’homme évolue, et quand il est enfant, il a besoin, pour bien grandir, de s’identifier à quelqu’un d’autre que son père ou sa mère qui sont devenus les personnes qu’il ne croit plus en aucun cas (aaaah, l’adolescence, c’est beau non ?). Alors les bons hommes qui passent dans les tapes sont des choix idéaux ! Et même si on peut assimiler ça à du bourrage de crâne consumériste, ils s’identifient à l’image d’un homme, qu’il donne lui-même ; et non pas à une simple image transmise. Sans oublier qu’ils s’en inspirent en s’identifiant, et ne sont pas des copiés-collés.

Ah oui, si vous n’êtes pas d’accord c’est tant mieux : si tout le monde pensait pareil, on se ferait chier.

lundi 13 décembre 2010

Monte dans le Van

En route pour un petit tour d'une saison.
De toute façon peu importe ce que je peux écrire, que ce soit chiant, incompréhensible ou non, me dite pas que vous vous faites chier à lire ce qui est écrit, quand y a une tape.
Alors voilà une tape fun, et pas trop longue : au moins, si vous trouvez ça chiant, c'est court.

Bref, une vidéo cool, ou pour une fois, on est pas bombardé de logo de marques : on passe un peu moins pour des boufons (ce qui est rare en tape gratuite).



Elle est quand meme moins bien que celle de l'an passé.

vendredi 10 décembre 2010

Vars Park


J'aurai pu faire un titre accrocheur, du genre grand journal, style Le Dauphiné, avec un "Quand Vars rencontre Northstar", mais non, rien à foutre, c'est pas du journalisme ici, c'est juste de la news, quand on a le temps et l'envie.
Et ce soir c'est un de ces soirs ou j'ai envie d'écrire un poil, non pas pour vous informer, mais pour vous faire regretter de vivre dans vos villes à la con, alors que, personnellement je vis à Vars depuis l'an passé et ce n'est pas pour rien.
Avo, on lui chie dessus avec son park en bois et ses riders en Phatte.
Vars c'est juste l'endroit ou il faut être cette année, et rien que ses, pas 2, pas 3, ni 4, mais 5 parks, elle fout la pression à toute la France et je serais même assez prétentieux d'aller jusqu'à l'Europe entière.
Dans la suite de l'article vous verrez 3% des parks de cet hiver. J'ai eu la chance de ridez sur LA piste de Vars 2 jours avant l'ouverture, passé en VIP, pris les cabines, ridé, joui.
Une petite liste des noms des parks :
Park de l'Eyssina : 5 tables noires, 5 rouges, des bleus, des vertes, un Bigair
Alpha Park : Une dixaine de boxs sur le thème des Lettres.
Totem Park : Wood and Stone park, des modules bien vénères avec une glisse à faire palir Katsumi
Park des Escondus : 16/17 modules bien Shred à la suite
Park des Ecrins : 2x10 modules engagés, voir les photos.
Le budget placé dans le park est juste fou, au revoir Les deux alpes et Avo meilleurs parks de France. Vars est en place.
Le seul gros soucis avec cette station, c'est qu'elle est placé non loin de la deuxième plus grande ville moisie de France : Marseille. Point faible, on le reconnait.
Bon, retournez organiser votre session aux 7 laux, votre semaine de pinpin en février aux 2 Alpes.











mercredi 1 décembre 2010

Pot shake & Pack Variété

En direct de Bear Mountain, où Johnny Lazz et le copain de Johnny Lazz nous gratifient d'un spot cheak de toute beauté, avec tous les tricks de Johnny Lazz qui vont être à la mode cet hiver grâce à Johnny Lazz. Sur la fin vous pourrez même voir Johnny Lazz en train de filmer un type sur un rail long de cent pieds.



Pour le reste une vidéo entière again avec surement pleins de bangers et de noms de riders connus. D'Heikki Sorsa à Many More ça a l'air chuper ! Je sais pas si Johnny Lazz a une part dans tout sa mais Johnny Lazz c'est vraiment l'avenir du snowboard américain... Alors, mangez Johnny Lazz, buvez Johnny Lazz, vivez Johnny Lazz, ridez Johnny Lazz...

[Video entière] KBRproduction - Homework

Ca plâtre partout sur l'Est de la France, donc soit vous êtes en train de rider, soit vous êtes rester à la maison parce que le bus scolaire vous a pas prit ce matin. Donc pour éviter de surcharger les sites de boulards aujourd'hui, voilà une vidéo de petits Finlandais qui ont fait correctement leur devoirs.
Très street avec un banger de fin magnifique.
Je citerai aucun des riders car c'est le genre de pays ou on jette les lettres du scrabble sur la table, et on en prend au hasard pour créer un nom et prénom.