vendredi 31 décembre 2010
5minutesaperdre
jeudi 30 décembre 2010
The Snowboard Journal Awards 2010
Catégorie du nom de catégorie de award le plus long : Award juste au dessus.
Catégorie du site internet que tout le monde a oublié mais qui existe encore en fait : Agoride.
Catégorie du journaliste qui a la même coupe de cheveux que La Boule de Fort Boyard : Vianney Tisseau
Et pour finir, la catégorie "bonus" du rider international de frigo avec le style le plus pourri : Bonus Leontev
mercredi 22 décembre 2010
Bouffons nous le cul, on verra plus tard pour le reste
« Nique la consommation, elle nous bouffe ». C’est beau comme un camping-car tout neuf ça ; le truc, c’est qu’on le lit souvent dans les commentaires des sites oh combien professionnels de snowboard. Mais alors, le snowboard, le sport, ce mode de vie, ce « nous » existe-parce que si cette activité extras-scolaire existe, c’est bien parce qu’il existe une communauté-, la consommation à bien quelque chose à voir là-dedans, non ?
Fait chier, moi qui pensait être libre, qui pensait librement, qui pouvait se déplacer comme bon me semble. Tout à coup, PAF, je prend conscience en réfléchissant (enfin, je n’aurais pas cette prétention, je pensais plus fort que d’habitude, voilà tout) que mon hobby favori, celui qui m’oblige à faire des choix tout de même assez décisif pour le reste de ma vie, n’est rien d’autre qu’une autre sphère de la société, et que la manière de le voir -et par la suite, de voir le reste du monde (au moins)- est un truc crée par l’industrie du snowboard. Putain fais chier ! Même si les premiers (les pionniers comme on aime à les appeler dans les milieux qui se croient bien supérieurs) ont crée de par leur style de vie un idéal snowboardesque, l’image qu’on a d’eux, elle, est bien passée par d’autres types qui font le snowboard : les magazines, et dans notre cas ici présent, les vidéos. Ce qui est splendide dans tous ça, c’est que le snowboard fonctionne comme toute industrie, sauf que c’est pire, parce que les gens se connaissent tous, et si un d’entre eux talkshit sur un autre, il est très mal vu et peut recevoir pleins de mails d’insulte toussa toussa. Mais alors, putain, y a pas d’indépendance ? Et bien non ma p’tite dame, j’ai bien peur que non. D’ailleurs, si vous me croyez pas, lisez des tests, vous verrez bien que rien n’est jamais « pourri » etc. mais que les testeurs sont bien obligés de passer de la crème dans le dos des pauvres marques de snowboard.
Allez ça va, pleurez pas, vous le saviez déjà. Et puis de toute façon, vous voulez faire quoi, la grève ? Ca risque de ne pas fonctionner –déjà que ça fonctionne pas quand on est des millions dans les rues. Tout fonctionne comme ça, l’ensemble du genre humain se butte toute la journée pour avoir plus de tune. Et comme le snowboard est bien une industrie, donc un lieu donné ou l’on fait de l’argent, il fonctionne comme le reste : et comme les 30 glorieuses sont bien finies et les rêves qui les accompagnaient se sont envolés, le snowboarder de l’industrie bouffe son pote pour en avoir un peu plus ; quoi que. Il bouffe son pote pour en avoir moins, mais au moins, il fait partie du milieu. Et là, si vous me croyez pas, demandez à un « pro-rider » le budget qu’il a pour l’année : s’il est si bas, c’est bien parce que d’autres ont tout fais pour devenir pro contre 5 tee-shirts, 10 stickers, 2 boards, et 500 euros pour la saison. Alors que d’autres font des millions-pas parce qu’ils rident mieux, mais parce que ce qu’ils se vendent mieux.
Qu’est-ce qu’on doit faire du coup ? Parce que putain, tout est pareil au final : le snowboarder consomme comme tout le monde, il est influencé par les médias comme tout le monde, et en plus, il fonctionne exactement comme n’importe quel autre Homo Sapiens Sapiens. Mais est-ce que ça c’est si important ? La liberté dont on est quand même tributaire nous offre de grands moments de bonheur ; elle va bien au-delà du besoin que l’industrie crée : réfléchi à la dernière fois ou tu t’es fais plaisir dans un pire champ de pow, ou la dernière fois que t’as plaqué un trick nouveau ; ce bonheur est bien réel, et il n’est en aucun cas le produit de la vente de son âme contre la liberté. C’est un instant de bonheur dont on a besoin pour vivre : et là ou c’est différent, c’est que ce n’est en rien l’accumulation de possession qui offre ce sentiment, mais bien un instant de vie due à une sensation pure (sans forcément boire des produits laitiers).
Voilà, j’ai finis. Ah non, il reste un truc dont je voulais parler : les mes mecs qui taillent les kids qui font tout pour ressembler à leurs idoles. Ces types, les réac’ du snowboard, sont franchement cons, et comme les réac’, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ben oui, l’homme évolue, et quand il est enfant, il a besoin, pour bien grandir, de s’identifier à quelqu’un d’autre que son père ou sa mère qui sont devenus les personnes qu’il ne croit plus en aucun cas (aaaah, l’adolescence, c’est beau non ?). Alors les bons hommes qui passent dans les tapes sont des choix idéaux ! Et même si on peut assimiler ça à du bourrage de crâne consumériste, ils s’identifient à l’image d’un homme, qu’il donne lui-même ; et non pas à une simple image transmise. Sans oublier qu’ils s’en inspirent en s’identifiant, et ne sont pas des copiés-collés.
Ah oui, si vous n’êtes pas d’accord c’est tant mieux : si tout le monde pensait pareil, on se ferait chier.
lundi 13 décembre 2010
Monte dans le Van
Elle est quand meme moins bien que celle de l'an passé.
vendredi 10 décembre 2010
Vars Park
J'aurai pu faire un titre accrocheur, du genre grand journal, style Le Dauphiné, avec un "Quand Vars rencontre Northstar", mais non, rien à foutre, c'est pas du journalisme ici, c'est juste de la news, quand on a le temps et l'envie.
Et ce soir c'est un de ces soirs ou j'ai envie d'écrire un poil, non pas pour vous informer, mais pour vous faire regretter de vivre dans vos villes à la con, alors que, personnellement je vis à Vars depuis l'an passé et ce n'est pas pour rien.
Avo, on lui chie dessus avec son park en bois et ses riders en Phatte.
Vars c'est juste l'endroit ou il faut être cette année, et rien que ses, pas 2, pas 3, ni 4, mais 5 parks, elle fout la pression à toute la France et je serais même assez prétentieux d'aller jusqu'à l'Europe entière.
Dans la suite de l'article vous verrez 3% des parks de cet hiver. J'ai eu la chance de ridez sur LA piste de Vars 2 jours avant l'ouverture, passé en VIP, pris les cabines, ridé, joui.
Une petite liste des noms des parks :
Park de l'Eyssina : 5 tables noires, 5 rouges, des bleus, des vertes, un Bigair
Alpha Park : Une dixaine de boxs sur le thème des Lettres.
Totem Park : Wood and Stone park, des modules bien vénères avec une glisse à faire palir Katsumi
Park des Escondus : 16/17 modules bien Shred à la suite
Park des Ecrins : 2x10 modules engagés, voir les photos.
Le budget placé dans le park est juste fou, au revoir Les deux alpes et Avo meilleurs parks de France. Vars est en place.
Le seul gros soucis avec cette station, c'est qu'elle est placé non loin de la deuxième plus grande ville moisie de France : Marseille. Point faible, on le reconnait.
Bon, retournez organiser votre session aux 7 laux, votre semaine de pinpin en février aux 2 Alpes.

mercredi 1 décembre 2010
Pot shake & Pack Variété
[Video entière] KBRproduction - Homework
Très street avec un banger de fin magnifique.
Je citerai aucun des riders car c'est le genre de pays ou on jette les lettres du scrabble sur la table, et on en prend au hasard pour créer un nom et prénom.